Définition de JOUFFLU, UE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : jou-flu, flue

DÉFINITIONS

1
Qui a de grosses joues.
En sortant de mon cachot, n'ayant que la peau sur les os, je rencontrai un homme joufflu et vermeil dans un carrosse à six chevaux
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans l'H. aux 40 écus, Désastre.
Si les rois sont les images des dieux et les ambassadeurs les images des rois, il s'ensuit, sire, par le quatrième théorème de Wolf que les dieux sont joufflus et ont une physionomie très agréable
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Lett. Roi de Pr. juin 1740
Il est un petit homme.... Joufflu comme une pomme
de Pierre Jean de BÉRANGER dans Pet. h. gris.
2
Nature : Substantivement. Gros joufflu. Grosse joufflue.
Vous devez, mon cher philosophe, avoir reçu une lettre satisfaisante de ce joufflu de Gabriel Cramer
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Lett. d'Alembert, 25 janv. 1765
Ce petit joufflu-là montre avoir de l'esprit
de Jean-François REGNARD dans le Distrait, III, 13
3
Sémantique : Terme de marine. On dit quelquefois que l'avant d'un navire est joufflu, quand il est renflé ou que les joues en sont prononcées.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Jouflu
de ROB. dans ESTIENNE, Gramm. franç. p. 111, dans LACURNE

ÉTYMOLOGIE

1
Mot qui semble à la vérité formé de joue, mais dont on ne connaît pas la dérivation. Scheler demande si c'est un composé anomal de joue et enfler.

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